Alors : c'est nul. Mais genre bien.
Il s'agit d'un puzzle-game d'opposition dans l'Univers de Sailor Moon, dans le style Puyo-Pop mais en pas bien (encore que).
En fait, c'est exactement Puyo-Pop, mais en rajoutant des idées qui ne marchent pas, voire qui détruisent le gameplay de P-P; et en enlevant des trucs fondamentaux, comme par exemple le fait de pouvoir des chaînes.
Et oui, BSSMSS(...) a été fait EN 1996 et n'intègre pas de mécanique de chaînes, le disqualifiant d'entrée de jeu du statut de puzzle game arcade un tant soit peu sérieux. Pour ceux qui ne verraient pas le problème, c'est comme si un jeu de baston sortait après Street Fighter 2 et qu'il ne permettait pas de faire de combo (ça donne Rise of Robots, oui; vous ne voulez pas jouer à un tel jeu).
Ce point est à lui seul suffisamment problématique pour que le jeu soit injouable. Cela étant, ça aurait été dommage de s'arrêter en si bon chemin.
En effet, le jeu souffre d'une pelleté d'autres problème invraisemblables dans la même veine que le précédent, en faire un listing serait fastidieux et inutile
On notera pour la blague des super-attaques parmi les plus abusées de l'histoire de l'abus, puisque en sortir une sera quasi systématiquement synonyme de défaite immédiate pour l'adversaire tellement il est impossible de revenir après s'être pris une telle attaque pouvant survenir dès le début du match.
Plus drôle encore, Usagi [l'héroïne] est peut-être la seule à en disposer d'un absolument pitoyable d'inutilité. A ce stade on dirait presque un bizutage.
Et comme je disais, j'ai juste effleuré tout ce qui n'allait pas, parce que ce jeu ne mérite vraiment pas que je gâche plus de temps. Ah, c'est un peu mignon, si c'est ça la seule chose qui compte pour vous (je suis presque sûre que c'était exactement ce que Bandai imaginait suffire à son public, en tous cas).
Bref, c'est nul, Bandai vous êtes vraiment des escrocs.
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