way too close, indeed! cette météorite chronique de lectures de mangas de la semaine, je dis bien!
pour cette flopée, je commence avec “mon père alcoolique et moi” de mariko kikuchi aux éditions akata traduit par yuki kakiichi… dans lequel on suit la vie de mari et sa famille: sa petite sœur, leur père, alcolo depuis toujours, et leur mère, embrigadée dans une secte et qui se suicide dès le premier chapitre dans l’enfance des deux filles car dépressive, entre autre à cause de l’alcoolisme du père. mari fera ensuite la rencontre avec un homme abusif et se confrontera également à la maladie de son père déclenchée par son alcoolisme…
and this story hit really fucking hard, to say the least. (mon père a été alcoolique, je ne sais plus de quand à quand, je ne sais même plus si c’était avant ma naissance ou si ça a continué après mais ouais… ensuite à mon adolescence, il a été dépressif et accro aux médocs et il a pu arrêter, enfin bref…)
le trait est simplifié et expressif, il y a beaucoup de texte (sérieux, y’a du texte quasi à chaque case… y’a aucun temps pour se reposer les yeux) et l’histoire est très très dure. j’ose même pas noter tant le sujet est trop proche pour moi…
deuxième de la fournée: esprits d’ailleurs de maki kouda aux éditions komikku, traduit par aline kukor, un one shot recueillant trois récits plus ou moins fantastiques:
- une lycéenne se retrouvant par moments complètement transparente et inexistante aux yeux et oreilles du monde et fait la rencontre d’un jeune homme dans le même cas qu’elle
- un jeune homme voit sa chance tourner du jour au lendemain à cause d’une mystérieuse figure protectrice
- un jeune homme fait la rencontre d’un chat qui semble errant et se trouve doté de la capacité de lui parler… le chat va aider ce dernier à se rapprocher d’une jeune femme
dépeintes par un joli trait somme toute assez classique, avec des persos peu attachants en général, ces trois histoires sont assez fades. je n’en retiens que la dernière… plus longue et un chouia plus émouvante. à la limite la première histoire aussi pour sa fin…
en bref, mouais, un petit one-shot sans plus.
niveau d’emmerdement: 4 à 6 / 10
note générale: 5 / 10
en troisième donc, les deux tomes de la série de science-fiction “blue hole” de yukinobu hoshino, chez pika graphic, traduit par aurélien estager. on suit les péripéties de gaïa, une braconnière de cœlacanthes, de bien précieux fossiles vivants dont la vente permettrait à son petit village de madagascar de vivre confortablement un moment… elle braconne au large d’un trou bleu, accompagnée de son grand-père, quand leur embarcation est attaquée par un dinosaure sous-marin qui entraîne ce dernier dans les eaux. gaïa est alors sauvée par un bateau ayant pour mission la préservation des fameux fossiles vivants. malgré son traumatisme, elle accepte de les mener à leur nid, et donc au trou bleu. rapidement, iels comprennent que le trou en question n’est pas normal et pour cause celui-ci se révèlera être un portail vers un passé lointain, à l’époque des dinosaures…
servi par un dessin magnifique et une belle composition avec ici et là des planches muettes façon “tranche de vie” des dinosaures, ce récit mené tambour battant réserve bien des surprises et des rebondissements qui viennent tout le temps ou presque remettre en cause une bonne partie de ce que l’on pensait savoir jusque là dans l’histoire, sans pour autant balayer ces éléments… on se laisse très vite prendre à la narration haletante de cette série! on s’attache beaucoup aux persos, notamment et surtout gaïa, sur qui repose le fil conducteur.
en bref, j’ai dévoré cette série en deux tomes, adoré le premier en particulier, le deuxième m’a moins plu, étant peut être un peu plus manichéen…
niveau d’emmerdement: 0 à 2 / 10
note générale: 7 à 9 / 10
en quatrième, c’est au tour du premier tome de “pilou l’apprenti gigolo” de junko mizuno aux éditions IMHO, un récit de science-fiction racontant l’histoire de pilou, une petite créature alien issue d’un monde habité quasi exclusivement par des femmes au mode de reproduction très particulier, à l’exception de lui-même et d’un certain space hippo. suite aux révélations sur ses origines, pilou décide de sauter sur terre en quête d’une femme avec qui avoir un bébé.
le dessin est très plaisant, tout en rondeurs et courbes avec une narration assez simple qui convient bien mais les persos sont pas forcément attachants et l’histoire laisse un peu à désirer. on se demande où ça va mener et pas vraiment dans le bon sens.
en bref, encore un truc sans plus mais dont je lirai la suite si je la trouve à la bibli, ne serait-ce que pour le dessin, dont j’adore le style.
niveau d’emmerdement: très variable… 1 à 5 / 10
note générale: 5 à 6,5 / 10
dernier manga pour cette nuitée: le premier tome de “elle ne rentre pas celle de mon mari” de yukiko gotô, adaptation manga d’un roman autobiographique de kodama, chez le lézard noir, traduit par miyako slocombe… une étudiante du fin fond du fond de la campagne entre en fac et emménage dans une résidence dans laquelle elle fera la rencontre d’un sans-gêne avec qui elle s’éprendra… leurs sentiments sont réciproques et iels couchent ensemble mais voilà, au moment clef, il se trouve que le pénis du mec ne rentre pas… iels continueront malgré tout leur relation jusqu’au mariage mais voilà qu’elle se prend d’obsession pour la pénétration du pénis de son mec en elle… ouaip. s’enfuit
le dessin est beau et tout mais bon euh, comment dire… l’histoire est très très hétérocentriste vanilla et quelque peu nombriliste et surtout on se concentre sur le plaisir du mec mais aucune mention de celui de la nana. et on finit aussi sur un gros gros cliffhanger. qui me donne envie de continuer malgré tout… faudra que je regarde si la suite est dispo à la bibli…
niveau d’emmerdement: ben, là, ça dépend de l’humeur. 1 à 4 / 10
note générale: 5 à 6,5 / 10
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